“Je ne comprends pas : j’invite mes salarié·es à participer aux réunions, mais au final c’est moi qui mène toute la discussion…” 

Il peut y avoir plusieurs raisons à l’absence de participation des salarié·es dans les réunions de ce gérant de bar-resto… mais une chose est sûre : la participation ne se décrète pas. (C’est un peu comme dire “soyez libres, c’est un ordre !”) 😅

En revanche, on peut mettre en place un certain nombre de conditions favorisant la participation de son équipe. Pour en citer quelques unes :

💡Commencer par demander aux membres de l’équipe si iels ont envie de participer : à quoi, comment, pourquoi ? (ben oui, ça paraît évident hein…mais bon)

🤔 Discuter collectivement du sens de la participation dans une entreprise : qu’est-ce que c’est au juste ?

🗣 Se défaire du langage abstrait de la “gouvernance partagée” avec ses “rôles”, “cercles”, “décisions par consentement”… pour parler du concret du travail et de l’organisation 💪

⛔️ Ne pas imposer ses outils (oui, même si vous avez trop hâte d’appliquer ce que vous venez d’apprendre en formation sur la gouvernance-participative-inclusive-régénérative-et-cosmogonique 💫)

☝️Proposer un ordre du jour participatif, clarifier les règles encadrant les prises de paroles et de décision

🙌 Prévoir une animation de la discussion pour empêcher les interventions fleuves et les digressions

🤐 Si on pense que les autres ne parlent pas assez, essayer de se taire (juste pour voir 😉)

Mais peut-être que le vrai problème de notre gérant est de vouloir impliquer ses salarié·es dans la gestion d’une entreprise qui ne leur appartient pas.. 

Car finalement quel est leur intérêt à s’investir en dehors du poste pour lequel ils et elles ont été embauché·es ? A qui reviendra les bénéfices de ce travail supplémentaire ? 

Alors, la démocratie dans l’entreprise, la vraie, on s’y met ?

✊ Au Grenade, on accompagne celles et ceux qui veulent entreprendre autrement — et vraiment partager le pouvoir.